Lionel Desneux

Lionel Desneux

Lionel Desneux, born in 1970, he lives and works in Vitry sur Seine.

In 1994, he entered the National School of Fine Arts in Paris in Vincent Bioules' painting studio. Then his teenage experience in the bodywork profession led him to reclaim the metal, and inexorably attracted him to volume.

These first experiments in a jar date from 1998, as if he were to find the origin of matter and therefore of life. Larger aquariums are produced, glass hearts form a resonant network, and sound takes its place. His reflection on the origins of life begins.

After his diploma in 2000, a first exhibition at 'La Galerie', Paris 11e was dedicated to him, an opportunity for him to further experiment with aquariums of living materials, thus creating real universes, planets, particles in motion. The Polaroid series is also on display: images of nature either mastered or wild. Again this series is not frozen and is still part of the same process of continuity and becoming. Started in 1998 it remains periodically evolving.

His work gradually evolves towards video and more particularly in the practice of drawing.

From 2002 to date various exhibitions in art centers in the Paris region (Viry-Châtillon, Villiers-sur-Marne, Cachan, Vitry sur Seine, ...) as well as in Paris (among others a group exhibition at the orangery of the Luxembourg garden on the theme “art in the city the city in art“) and in the provinces (Tours).

Today his work revolves around drawing, video, sound and installation. Digital technology and drawing allow him to restore his sensitive vision of the world on different scales from an aesthetic, scientific, poetic and human point of view. Thus, he builds over his drawings and videos an image with universal scope creating a link between each work. his stripped-down language highlights an existential universe which is made up of a profusion of small figures. The characters move sometimes solitary, sometimes in groups seen from above through the prism of a microscope, evolving aimlessly, endowed with a fragile, ephemeral presence, confronted with the reality of the world. Her work is a questioning of the mechanical process of transformation of matter, of writing, identity, existence, space and time.

To use Lavoisier's formula, "nothing is lost, nothing is created, everything is transformed".

 

Version française

Lionel Desneux, né en 1970, il vit et travaille à Vitry sur Seine.

En 1994, il entre à l'École nationale des beaux-arts de Paris dans l'atelier de peinture de Vincent Bioules. Puis son expérience d'adolescent dans la profession de carrosserie l'a amené à récupérer le métal et l'a inexorablement attiré vers le volume.

Ces premières expériences en pot datent de 1998, comme s'il devait trouver l'origine de la matière et donc de la vie. De plus grands aquariums sont produits, les coeurs en verre forment un réseau résonnant et le son prend sa place. Sa réflexion sur les origines de la vie commence.

Après son diplôme en 2000, une première exposition à La Galerie, Paris 11e lui est dédiée, l'occasion pour lui de poursuivre ses expérimentations avec des aquariums de matières vivantes, créant ainsi de véritables univers, planètes, particules en mouvement. La série Polaroid est également exposée: des images de la nature maîtrisées ou sauvages. Encore une fois, cette série n'est pas figée et fait toujours partie du même processus de continuité et de devenir. Lancé en 1998, il continue d'évoluer périodiquement.

Son travail évolue progressivement vers la vidéo et plus particulièrement dans la pratique du dessin.

De 2002 à ce jour, diverses expositions dans des centres d'art de la région parisienne (Viry-Châtillon, Villiers-sur-Marne, Cachan, Vitry sur Seine, ...) ainsi qu'à Paris (entre autres une exposition de groupe à l'orangerie de la Jardin du Luxembourg sur le thème «l'art en ville la ville dans l'art») et en province (Tours).

Aujourd'hui, son travail s'articule autour du dessin, de la vidéo, du son et de l'installation. La technologie numérique et le dessin lui permettent de restituer sa vision sensible du monde à différentes échelles d'un point de vue esthétique, scientifique, poétique et humain. Ainsi, il construit sur ses dessins et vidéos une image à portée universelle créant un lien entre chaque œuvre. son langage dépouillé met en lumière un univers existentiel composé d'une profusion de petites figures. Les personnages se déplacent tantôt solitaires, tantôt en groupes vus d'en haut à travers le prisme d'un microscope, évoluant sans but, doués d'une présence fragile et éphémère, confrontés à la réalité du monde. Son travail est une remise en cause du processus mécanique de transformation de la matière, de l'écriture, de l'identité, de l'existence, de l'espace et du temps.

Pour reprendre la formule de Lavoisier, "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".